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Le petit frère Sylvain de la Transfiguration (maintenant abbé Sylvain Lalande), concepteur et auteur de la fresque et des icône de la chapelle de la Croix glorieuse

RETOUR À FRESQUE ICONOGRAPHIQUE

 

L'Église du monastère de la Croix glorieuse fut construite en 1991. Les parois du fond du sanctuaire, entourant le Saint des saints, étaient destinées à être ornées de fresques. En conformité avec les matériaux des murs de support, un substitut de plâtre poreux à fresque y fut enduit. 

A partir de 1993, un prêtre-iconographe de l'Église catholique de Québec, Sylvain Lalande, esquissa le plan de l'oeuvre puis en grava les contours dans ces fraîches étendues blanches de 12 mètres de hauteur. S'amorça ensuite son travail artistique, par l'apposition successive de couches de couleurs de fond, en partant des couleurs sombres pour remonter vers les teintes lumineuses, symbolisant cette montée des ténèbres vers la "Joyeuse Lumière" (Phôs Hilarion). L'artiste œuvra selon la technique utilisée pour les icônes byzantines portatives, dont le support est traditionnellement revêtu de poudre d'albâtre mêlée à de la colle animale. Il employa comme couleurs des pigments de nature végétale et minérale, dilués dans une émulsion à l'oeuf. Les auréoles et les fonds de couleur dorée furent obtenus par l'application de feuilles d'or (24 carats) sur mixtion résineuse.

La composition originale du plan de l'oeuvre fut élaborée comme une synthèse d'images de diverses fresques byzantines. Ce type de représentations se retrouve dans les églises et monastères aussi bien orthodoxes que catholiques de rite oriental byzantin, en Grèce, en Turquie, dans les pays slaves, au Moyen-Orient, en Europe de l'est et dans les milieux de diaspora de ces divers pays.